Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le damier de la succise, une rareté protégée au niveau européen

Le damier de la succise est un papillon très complexe qui possède 6 sous-espèces différentes, affiliées à plusieurs milieux et à des plantes hôtes différentes. La sous-espèce principale aurinia est la seule présente en Anjou, les autres étant montagnardes. Malgré cela, l'espèce est divisée en deux écotypes : aurinia, écotype le plus courant vivant dans des zones humides et xeraurinia l'écotype vivant dans des pelouses sèches calcicoles. Le damier de la succise vole quasi exclusivement en mai et un tout petit peu fin avril et début juin en Anjou .

L'écotype aurinia vu de dessus dans une prairie humide au cœur d'une forêt du Baugeois  (nord est du Maine et Loire). Plusieurs bastions de l'espèce se trouvent dans des zones humides forestières .

 

 

 

 

 

Ecotype aurinia du dessous en mai 2018 dans la même prairie humide, en compagnie d'orchis des marais et du demi argus. Néanmoins, même si cet écotype est le plus commun des deux, il ne vit que sur 5 communes du Maine et Loire. (8 sont occupés par l'espèce)

 

 

A gauche : la succise, plante hôte de l'écotype aurinia. Cette plante est nectarifère et est souvent abondante dans les prairies humides.

Elle est appréciée et butinée par de nombreux insectes dont les papillons .

 

 

 

 

A droite : l'écotype xeraurinia dans une zone divisée entre une pelouse sèche et une lande à genêts, fin mai dans le saumurois . 

Cet écotype est encore plus rare en Anjou . En effet, en plus de n'être présent que sur 3 communes (2 communes probablement car une des trois localités n'a pas été confirmée depuis 2008), il est très peu abondant dans ses stations (souvent à l'unité) et discret car sur les pelouses sèches, il côtoie les nacrés et les mélitées (papillons oranges).

 

 

 

A gauche : xeraurinia du dessous au reposoir, dans une prairie sèche du saumurois.

Note : le damier de la succise est plus petit que les mélitées, cela peut permettre de le distinguer .

 

 

 

 

A droite : un pyrgus non identifié sur la plante hôte de xeraurinia, la scabieuse qui tout comme la succise est très nectarifère .

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
G
Quel travail. Félicitations !
Répondre
F
très bon blog sur les papillons. A suivre
Répondre